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Thuram, nouveau venu à Gladbach : Le fils champion du monde pour qui les chaussures Messis étaient trop petites

Bundesliga: Gladbach newcomer Thuram: The world champion son for whom Messis shoes were too small

Marcus Thuram est le fils de la légende française Lilian et il a fait un cadeau de Messi sans plus attendre. Un portrait de la nouvelle arrivée du Borussia Mönchengladbach.

C’est probablement en 2007 que Marcus Thuram a essayé une paire de chaussures de football. Un ami de son père le lui avait donné. Mais ils ne rentraient pas, trop petits. Alors il l’a donné à un pote.

Le nom du petit ami de son père qui voulait lui donner le coup de pied : Lionel Messi. « Je n’avais aucune idée à l’époque, j’avais peut-être dix ans », riait Thuram plus tard dans une interview à l’AFP. Messi, qui avait probablement 20 ans à l’époque et était en train d’élever son étoile, était le coéquipier du père de Marcus, Lilian Thuram, qui a passé les deux dernières années de sa carrière active au FC Barcelone entre 2006 et 2008.

Les chaussures de Messis que le copain à qui il les a données doivent encore les avoir, dit Marcus Thuram. Agé de 21 ans, il s’est installé à l’EA Guingamp en Ligue 1 et s’est taillé une place de choix dans les grands clubs depuis longtemps. Le Borussia Mönchengladbach a maintenant obtenu le contrat et renforce son offensive avec le joueur national français U21.

Derrière la carrière de Thuram, il y a un plan intelligent. Logiquement, avec le père. Lilian est devenu champion du monde avec la France en 1998, presque un an après la naissance de Marcus à Parme, où Thuram senior a fait sensation avec l’AC de 1996 à 2001. En 2000, il a remporté le titre de champion d’Europe avec l’Equipe Tricolore, disputé 140 matches internationaux, puis des coups de pied avec la Juventus et la Barca.

Thuram, cependant, a toujours gardé son attitude terre-à-terre malgré tous ses succès. Comme on pouvait s’y attendre, à 15 ans, il n’a pas conseillé à sa progéniture d’aller au PSG, mais de passer au tranquille FC Sochaux. « C’est mon père qui m’a recommandé de rester loin de tout ce bling bling bling », a-t-il dit à L’Equipe. « Sochaux est loin d’être tout, il n’y a pas beaucoup d’attention médiatique. C’est comme une couverture protectrice. »

Par ailleurs, Sochaux, aujourd’hui moins médiocre en deuxième division, est traditionnellement considérée comme l’une des meilleures forges de talents en France. L’ancien défenseur du Barça Jeremy Mathieu et l’ancien international Jeremy Menez y ont été formés. Jérôme Roussillon de Wolfsburg et Ibrahima Konate de Leipzig sont également passés par la Sochaux Academy.

Thuram à Sochaux a également pu acquérir une première expérience avec les professionnels. Il fait ses débuts en Ligue 2 à l’âge de 17 ans et s’affirme progressivement. Il s’est établi en Ligue 1 dès le premier tour, après son arrivée à Guingamp il y a deux ans, avec neuf buts marqués la saison dernière. Surtout si l’on considère que Guingamp a dû reléguer à la fin, une très bonne valeur.

Thuram est très flexible en offensive, peut occuper les deux ailes, mais peut aussi agir comme attaquant central. Il préfère venir vers la gauche, et il a habituellement occupé ce poste au cours de la dernière saison.

Malgré sa taille énorme (1,92 mètres), il est techniquement très solide, a un bon toucher, est expérimenté dans le dribble et rapide. Il aime s’arrêter de gauche à droite pour finir avec son pied droit fort.

Thomas Tuchel, entraîneur du PSG, a même explicitement souligné Thuram après l’un de ses premiers matches en Ligue 1 avec les Parisiens contre Guingamp : « La Ligue 1 est une compétition physiquement très dure avec des joueurs forts comme Marcus Thuram par exemple. Il est rapide, fort physiquement, peut dribbler et est bon en l’air. »

Thuram, que Gladbach pourrait envisager comme deuxième tête à côté d’Alassane Plea ou comme remplaçant pour lui ou comme successeur de Thorgan Hazard sur l’aile gauche, doit travailler son sang froid devant le but tout en travaillant encore un peu. Pour ne pas être provoqué inutilement, il a vu au moins deux fois le carton rouge après le temps de jeu.

En Allemagne, son célèbre nom de famille sera certainement moins la cible de provocations qu’en France. C’est peut-être pour cela que Papa Lilian lui a conseillé d’aller à Gladbach – et non à l’Olympique de Marseille, qui aurait aussi montré un grand intérêt. Mais un peu plus Bling-Bling-Bling aurait été que le Bas-Rhin.

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