Dans le duel pour la qualification pour les play-offs de la Ligue des champions, le LASK veut fermer le sac mardi (20h30, ici en direct au téléscripteur) lors du match retour contre le FC Bâle. L’entraîneur Valerien Ismael attend un adversaire après la victoire 2-1 à l’extérieur qui ne sera plus surpris. « Nous devons aller plus loin que le but », a exigé le Français, « nous voulons atteindre ensemble le but historique. »
Déjà, le score de 2:1 à l’aller était du point de vue de la Haute-Autriche le succès à l’extérieur le plus important de l’histoire du club, auquel on pourrait ajouter un autre chapitre mardi sur le Linzer Gugl à guichets fermés. La confiance en soi ne devrait pas manquer après cinq victoires en cinq matches de compétition et un ratio d’efficacité de 14:3. Selon Ismaël, le dernier 1:0 à l’Admira n’était « pas un régal », mais la longue rotation aurait pu servir à quelque chose.
Ismael, qui a été le premier entraîneur du LASK à fêter ses trois victoires en championnat au début de son ère, peut à nouveau compter sur ses onze meilleurs joueurs, à l’exception du défenseur Christian Ramsebner, qui a subi une déchirure au tendon à la cuisse à Bâle et sera probablement représenté à nouveau par « Oldie » Emanuel Pogatetz. Son homologue bâlois, l’ancien entraîneur de l’ÖFB Marcel Koller, a dû faire face à la perte de deux attaquants au cours des derniers jours : Albijan Ajeti, qui avait déjà disparu lors de la première étape, est passé à West Ham, Ricky van Wolfswinkel souffre toujours d’une commotion cérébrale contre le LASK. Kemal Ademi se glissera dans ce rôle, il a également marqué dans la victoire 3-1 à domicile de Bâle samedi contre la Servette Genève promue.
Ismael ne s’attendait pas à un scénario similaire à celui de la semaine dernière, lorsque Bâle avait fait une très mauvaise impression contre le LASK dans le « Joggeli », pour mardi. « Tu ne t’attendais pas à ce qu’on pousse pendant 90 minutes. Vous avez dû penser que nous serions fatigués après 20 minutes. Ils n’ont pas pu faire face à cela », se souvient le joueur de 43 ans. « L’élément de surprise n’est plus là. Ils apporteront une intensité différente dans le jeu et essaieront d’atteindre 1:0 le plus tôt possible. »
Un scénario similaire à celui de la phase finale du match aller, où Luca Zuffi a marqué pour Bâle, mais Joao Klauss a également réussi une contre-attaque. « Nous aurons beaucoup plus d’espace, c’est à nous de décider », a dit Ismael. Il en va de même pour les ballons au repos, le 1:0 à Bâle a de nouveau chuté après un corner. « Nous ne commettrons certainement pas l’erreur de sous-estimer Bâle », a promis Peter Michorl, « l’artiste standard », le principal responsable des quatre des huit buts obligatoires de la saison (sans la Coupe) après coups de pied de coin.
Si Michorl et ses coéquipiers franchissaient l’obstacle bâlois, le Club Bruges ou le Dynamo Kiev attendraient les barrages le 20 août (à domicile) ou le 28 août (à l’extérieur) – les Belges se rendraient en Ukraine avec une avance de 1:0 au match aller, le match commençant à 19:30. D’un point de vue financier, même progresser contre Bâle serait très lucratif : même les perdants des play-offs ont cinq millions d’euros de plus dans leurs poches. Mais les Autrichiens de Haute-Autriche sont également assurés d’un bon revenu si l’entreprise échoue mardi : parce que le billet pour la phase de groupes de l’Europa League est fixe.
Mardi, près de 14 000 spectateurs feront le pèlerinage au Gugl, Ismaël parie aussi sur le « onzième homme ». « C’est extrêmement important à ce niveau », a déclaré l’ancien défenseur, qui a donné un coup de pied de pied de réparation au Bayern et au Werder lors de la phase de groupes du CL. Son espoir, du moins métaphoriquement : « Le stade n’a pas à brûler, il doit exploser. »