Uli Hoeneß voit un potentiel dans la commercialisation des droits de la Bundesliga, qui se chiffre en milliards. « Peut-être qu’un jour Amazon, Apple, Comcast, Disney, Google ou Netflix les rejoindront. (…) S’ils découvrent le football par eux-mêmes, nous parlerons de montants très différents », a déclaré le président du Bayern Munich au journal économique Euro am Sonntag.
Un demi-milliard, un milliard ne jouent aucun rôle dans ces entreprises. Nous pourrions alors atteindre des dimensions que nous ne pouvons même pas imaginer aujourd’hui. » Au cours de la période 2017 à 2021, la Ligue allemande de football (DFL) réalisera un chiffre d’affaires total de 4,64 milliards d’euros grâce à l’attribution des droits médias nationaux.
Compte tenu de son potentiel, Hoeneß (67 ans) manque d’autant plus douloureusement certains grands clubs traditionnels. « C’est un drame que le Hamburger SV, le VfB Stuttgart et le 1er FC Nuremberg ne soient pas là, a-t-il dit, et il a parlé de « catastrophe ». Avec ces équipes, la Bundesliga serait « encore plus populaire et attractive ».
Hoeneß ne voulait pas faire de commentaires sur son avenir. « J’annoncerai ma décision au Conseil de Surveillance du 29 août. Il n’y avait pas d’explication officielle de ma part auparavant », a-t-il affirmé. On s’attend à ce que M. Hoeneß ne se présente plus aux élections et qu’il démissionne donc également de son poste au sein du conseil de surveillance. Herbert Hainer, ancien CEO d’adidas, lui succédera à ces deux postes.
